La biodiversité le long de la Route Touristique du Champagne
La Route Touristique du Champagne est bien plus qu’un simple itinéraire viticole : elle incarne l’harmonie unique entre l’homme et la nature. Ce paysage culturel, façonné au fil des siècles, est un organisme vivant où chaque espace, vignobles, forêts, coteaux ou plaines, contribue à l’équilibre d’un écosystème exceptionnel. La Route Touristique du Champagne invite à la découverte d’une faune et d’une flore riches et variées, qui évoluent en parfaite symbiose avec les activités humaines et les cycles naturels. Parcourir cette route, c’est explorer un patrimoine naturel et vivant, essentiel à l’identité et à la singularité de la Champagne.
La flore : une explosion de couleurs et de parfums selon les saisons
La Champagne regorge de trésors botaniques, notamment le long des vignes et les zones boisées. Ce sont plus de 360 espèces d’herbacées et de buissons qui ont été comptabilisées. Ces plantes, qui évoluent selon les saisons, apportent une touche de couleur et d’authenticité aux paysages de la Route Touristique du Champagne.
Au printemps, les coteaux et forêts s’animent, tandis qu’en automne, les vignes et les bois se parent de nuances chaleureuses. En hiver, les paysages champenois révèlent leur aspect minéral et authentique, propice aux promenades contemplatives.
Une faune diversifiée à observer
La Route Touristique du Champagne est aussi un refuge pour une faune variée, visible tout au long de l’année dans les vignes, la plaine et les forêts. Des espèces aquatiques comme le triton crêté, des oiseaux tels que le pic vert, ou encore des papillons comme le flambé animent ces écosystèmes. Les visiteurs attentifs pourront aussi observer les hérons dans les zones humides ou les écureuils dans les bois.
En tout, ce sont 55 espèces d’oiseaux et près de 600 espèces d’arthropodes (insectes et arachnides) qui ont été comptabilisées en Champagne. L’ensemble des acteurs du monde viticole travaillent à sauvegarder et rétablir les équilibres naturels pour limiter l’usage des produits de contrôle. Car oui, les bons insectes sont nécessaires pour maintenir une vigne en bonne santé. Par exemple, les vers de terre servent à aérer les sols naturellement. Il y a environ 1 tonne de vers de terre par hectare de vigne.
Afin de garantir des abris pour toute cette faune, de plus en plus d’arbres, de buissons et de haies sont plantés le long des vignes. C’est une démarche collective où chaque acteur se mobilise.
Une nature à respecter
La préservation de cette biodiversité passe par un engagement de tous. Les sentiers balisés minimisent l’impact sur les écosystèmes locaux tout en permettant aux visiteurs de profiter pleinement de la nature. Respecter ces lieux, c’est contribuer à préserver cet équilibre précieux pour les générations futures.